La chirurgie plastique au service des patientes atteintes d’un cancer du sein
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Dernière mise à jour : il y a 18 heures

Le cancer du sein touche des milliers de femmes chaque année en Suisse et dans le monde. Grâce aux progrès de la médecine, les taux de survie ne cessent d’augmenter. Mais au-delà de la guérison, il est essentiel de penser à la qualité de vie et à la reconstruction personnelle des patientes. C’est là que la chirurgie plastique reconstructive joue un rôle fondamental.
L’importance de la reconstruction mammaire
Après une mastectomie (ablation totale du sein) ou une tumorectomie (ablation partielle), de nombreuses femmes ressentent une perte de leur féminité, de leur confiance en elles ou de leur image corporelle. La reconstruction mammaire permet de restaurer la silhouette, mais aussi de favoriser un meilleur équilibre psychologique après la maladie.
Différentes techniques à disposition
Il existe aujourd’hui plusieurs options de reconstruction mammaire, que la patiente peut discuter avec son équipe chirurgicale :
Reconstruction par prothèse : une solution rapide, souvent utilisée après une mastectomie avec conservation de la peau.
Reconstruction autologue (par tissu propre) : grâce à des techniques de microchirurgie, il est possible de prélever des tissus du ventre (DIEP), de la cuisse (TMG) ou du dos (LD) pour recréer un sein naturel.
Lipofilling (injection de graisse autologue) : pour améliorer la forme, la texture ou corriger des asymétries, notamment après radiothérapie.
Reconstruction du mamelon et tatouage de l’aréole : pour finaliser l’esthétique du sein reconstruit.
Une approche individualisée et humaine
Chaque patiente est unique, et la reconstruction mammaire doit s’inscrire dans un parcours global, respectueux des souhaits et du rythme de chacune. Certaines femmes souhaitent une reconstruction immédiate (pendant la même opération que la mastectomie), d'autres préfèrent attendre la fin des traitements oncologiques.
Collaboration interdisciplinaire
Le chirurgien plasticien travaille en étroite collaboration avec les oncologues, les gynécologues, les radiothérapeutes et les psychologues. Cette approche multidisciplinaire garantit une prise en charge sécurisée, cohérente et centrée sur la patiente.
Conclusion
La chirurgie plastique après un cancer du sein n’est pas une simple option esthétique. Elle fait partie intégrante du processus de guérison, en aidant les femmes à se réapproprier leur corps et à tourner une page difficile de leur vie.
Offrir cette possibilité à toutes les patientes, bien informées et bien accompagnées, est une mission essentielle de la chirurgie plastique moderne.
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